En 2013, un machino demande à signer un CDI, qui lui conviendrait mieux que son statut de faux intermittent lié aux CDD des « non permanents de France Télévisions ».
Un obscur manager répond : non. Extraordinaire ! Il existe encore des DRH à France Télévisions qui refusent de régulariser les infractions sociales concernant les précaires.
Pourtant, le machino ne demandait rien d’autre… que les bons papiers.
Procès. Le DRH inconnu demande à ses avocats de contester la demande de CDI, et à défaut de le réduire à 8 heures hebdomadaires. Extraordinaire ! On a besoin du machino à temps plein, et de toute façon la planification d’un temps partiel est en pratique absurde sur un plateau… mais le DRH, lui, croit malin d’essayer de dégouter le collaborateur.
En interne, le « machino du lundi » n’est même pas planifié tant son contrat est ridicule.
Mais. La victime tient le choc. Cour d’appel. Cour de cassation. 7 ans de combat.
Le 18 mars dernier, la Cour de cassation valide le CDI à plein temps du machino.
Mais pas seulement. Quelques 240 000 Euros résultant des condamnations financières, voilà ce que devra débourser en sus la trésorerie de France télévisions.
1 500 redevances, c’est le sinistre financier provoqué par l’obscur DRH.
Il ne s’est présenté à aucune des nombreuses audiences, et son identité a été soigneusement dissimulée dans l’enceinte judiciaire. Est-il en cavale ?
Lire la décision :
CABINET-KTORZA-Le-machino-du-lundi-ou-comment-faire-perdre-1-500-redevances-au-contribuable-10-avril-2020-1