Un nouvel épisode à ajouter à cette série culte.
Si vous avez manqué le début : un réalisateur de bandes annonces de Plus belle la vie, en CDD à France TV pendant… 18 ans, se retrouve brusquement évincé.
La cause invoquée : on change de diffuseur.
La Direction de France TV va rassurer les équipes :
« vous serez tous reclassés ». Jusque-là, rien de plus normal, c’est la loi.
Le réalisateur y croit et va donc voir la DRH en charge, celle des Technologies et Moyens de Fabrication.
La seule demande du salarié : le respect des engagements de la Direction. En clair : continuer à travailler au sein du Service des bandes-annonces de France TV.
Mais les promesses n’engageant que ceux qui les écoutent, il ne sera évidemment pas reclassé.
Il saisit le Conseil de prud’hommes de Paris.
Le jugement Texte du jugement.pdf, aujourd’hui définitif, décide :
la non-reconduction du énième CDD est qualifiée de licenciement abusif.
L’épisode s’achève sur un happy end : le réalisateur repart des prud’hommes avec 175 000 € y compris les cotisations sociales et les intérêts de retard.